Amateurs de cinéma ou cinéphiles du dimanche, venez découvrir les nouveautés et revisiter les classiques.

vendredi 23 mars 2012

JEAN-PIERRE JEUNET


Dès son succès, Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet est devenu un des réalisateurs français les plus célèbres en Italie. Mais on ne peut pas ne pas mentionner films come Delicatessen et La Cité des enfants perdus (les deux coréalisés avec Marc Caro), sortis avant Amélie.

Delicatessen est l’histoire d’un ancien clown, Louison, qui est engagé comme concierge dans un immeuble géré par le boucher Clapet, une folle personne qui accumule mais et lentilles eu des ses clients en échange de la chair humaine. Julie, la fille de Clapet, tombée en amour avec Louison, le sauve de son triste sort ; elle trouve de l’aide dans des mystérieux végétariens, une race de voyous qui vivent dans la région métropolitaine et qui espèrent de s’approprier des légumes de le boucher. Après des événements curieux et grotesques, le boucher meurt involontairement, après avoir jeté un boomerang contre Louison.
Un film excentrique, pleine de trouvailles extravagantes. Grotesque dans l’affrontement entre bons et mauvais, la fin heureuse récompense Louison et Julie, personnages spontanés et naturels, qui maintiennent leur innocence naive au milieu d’un monde dominé par la lutter pour la survie et habité par des gens dégradés  au niveau de leurs bas instincts et brutales.
La cité des enfants perdus est un film de science fiction, mis dans un proche avenir. Le protagoniste est Krank, un homme créé par un savant avec l’objectif de créé l’homme le plus intelligent du monde ; mais  le résultat est plutôt une personne qui vieillit si vite parce qu'il ne peut pas rêver. Aidé par ses frères, même ceux conçus dans des éprouvettes (ils sont des clones), kidnappe les enfants de la ville portuaire pour  voler leur songes, autrement il serait mort sans jamais en avoir un. Mais les enfants font toujours et seulement des cauchemars, essentiellement parce qu'ils ont peur de lui. Dans une atmosphère surréaliste One va à la recherché de son frère kidnappé, Denrée, aide par une bande de voleurs orphelins, dirigée  par la brave Miette.
C’est un film original et extravagant qui commence par un cauchemar étrange d'un enfant et  se poursuit avec une scène encore plus bizarre, montrant un cerveau en saumure, un savant fou, six clones identiques et une princesse naine. Comme en Delicatessen, il y a le caractère grotesque qui distingue toujours Jeunet.
Enfin, le plus grand succès de Jeunet est Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, une comédie romantique  avec Audrey Tautou dans le rôle-titre. Le film est une représentation originale et parfois idéalisée de la vie contemporaine à Paris dans le quartier de Montmartre.
Le film se concentre sur le personnage d’Amélie. Elle vit à Paris mais dans un monde qui lui est propre.  Traumatisé par la mort soudaine de sa mère et la froideur conséquente de son père, elle développe un penchant  à vivre à travers les petites choses: faire un gâteau, tremper ses mains dans un tonneau de riz, imaginer combien orgasmes se passe dans la ville en même temps. Elle loue un appartement à Montmartre et elle travaille chez un café appelé "Les Deux Moulins", où sa tête Suzanne rêves  de sa vie passée dans le cirque, et son collègue Gina rejette catégoriquement l'attention de Joseph. Un jour, Amélie découvre dans don appartement une vieille boîte de trésors d'enfance d’un garçon qui vivait dans cet appartement  40 ans avant elle.  Elle se décide à retrouver le propriétaire et cette rencontre lui change sa vie:  a partir de ce moment, elle décide de rendre heureux les autres et confier leur la beauté de vivre à travers le petites choses ; et voici une galerie de personnages : un poisson qui cherche  continuellement de se suicider, un employé retraité des trains qui efface les feuilles des plantes de sa femme, un peintre qui falsifie une fois par année un tableau de Renoir, un aveugle qui Amélie accompagne, décrivant ce qu'elle voit.
Mais alors qu’elle s’occupe des autres, personne ne s’occupe d’elle. Elle est tombèe amoureuse avec Nino Quincampoix, un jeune employé de sex-shop décalé qui collectionne les photos d'identité  jetées sous les photomatons. Bien qu’elle l’intrigue avec diverses méthodes détournées pour le séduire (dont notamment une sorte de chasse au trésor pour récupérer un de ses albums photos perdu), elle reste terriblement timide et se sent systématiquement incapable de l’approcher. Le film se termine sur un plan en accéléré de Nino et Amélie, traversant la ville en mobylette, un moyen de tran sport par lequel ils sentent le soleil et le vent sur ses visages et ils se sentent libres.
Le fabuleux destin d’Amélie Poulain s'agit d'un des plus gros succès mondiaux pour un film français.


Arianna 


Céline Sciamma


Le 61^e festival di cinéma de Berlin nous a fait un nouveau cadeau:  une jeune regisseur française à son deuxieme film, qui nous a touché l’âme avec son “Tomboy”.
Céline Sciamma, 33 ans, a reussi en seuls vingt jours de tournage et avec très peu de moyens, à raconter  avec habilité et delicatesse l’histoire d’un songe.
Le songe personnel de Laure, 10 ans, qui pendant un eté devient Mikael, et comme un gars joue au football, comme un gars se bat pour défender sa petite soeur  à qui confie son secret, comme un gars conquiert l’amitié des autres gars et celle de Lisa, qui ne cache pas le penchant qu’elle ressent pour lui.
Mais le songe de Laure c’est le songe de tout le monde, ici le caractère universel du film. Qui n’a pas desiré au moins une fois dans la vie d’être quelqu’un d’autre, de pouvoir  sortir de chez soi et dépasser les bornes de sa vie?
Céline Sciamma reussit à nous faire ressentir tout ça avec transport, sans inutiles explications psychologiques. Elle est capable de faire jouer les jeunes protagonistes d’un moyen tellement naturel, qui nous émeut et bien autrement des insupportables clichés infantiles du cinéma américain.

Bettina 

dimanche 18 mars 2012

Intouchables


Je voudrais parler du film réalisé par Olivier Nakache: les intouchables, qui a obtenu l’ asseinttiment du public et de la critique.
Il s’ agite d’ une histoire contemporaine qui se développe in France et parle des termes actuels et difficiles comme l’ intégration raciale et l’infirmité.
Elle, donc, pourrait être une histoire  très lourde, mais Olivier Nakache confie une formidable aptitude a résoudre avec un fin humour et comique des situations qu’ autrement  soient angoissantes.
Donc l’ humour et la comique sont caractères naturels de l’ âme de l’ auteur mais toujours subordonné a le but principal de l’œuvre, c’ est a dire la sincère découverte des deux âmes, qui ont penchants et songes si différents mais qui peuvent aussi se comprendre se respecter et vivre des transports ensemble comme il doit être parmi des amis.
C’ est pour cette raison que je pense  que l’ auteur a gagné le succès pas seulement en France mais aussi chez nous; je suis content que l’ asseintment du public soit meilleur que celui des films qui font recette.

Alberto Casale

La magie cinématographique de Georges Méliès


Georges Méliès (1861-1938) a été un réalisateur français.
En 1888 il prend en gestion le thétre Robert Houdin, où, à partir de 1896, il essaie des projections animées. Ensuite Méliès fonde une maison de production (Star Film), qui comptera plus de 500 titres, et construit dans le jardin de sa propriété de Montreuil-sous-Bois le premier studio de cinéma.
On fait commencer l’histoire du cinéma avec les noms de Lumière et Méliès. Les fréres Lumierère sont les initiateurs du penchant réaliste du cinéma tandis que Georges Méliès est le premier réalisateur du cinéma narratif - autrement dit de la mise en scène - qui raconte une aventure et, à la fois, qui transporte les spectateurs dans un songe. Ses films ont un caractère vivement merveilleux.
Méliès devient le père des effets spéciaux dans l’année 1896, lorsqu’il découvre le truquage de la substitution - qui comporte la suspension de la tournage - dans le film Escamotage d’une dame chez Robert-Houdin. Un autre procédé utilisé est la surimpression, qui permet de réaliser l’effet du dédoublement du corps.
Ses films les plus célèbres sont Le voyage dans la Lune (1902) et Le voyage à travers l’impossible (1904). Ceux sont des film de voyages astronomiques imaginaires où des hommes curieux et intrépids vont sur la Lune et sur le Soleil et rencontrent des créatures étranges et des personnages bizarres.
La production de Georges Méliès nous montre les premiers vagissements de ce qui est naturel au cinéma d’aujourd’hui: la mise en scène. Le spectateur n’a pas d’autre alternative que de se confier à la partie la plus songeuse de son âme: l’imagination. La partie qui permet nos transports pleins de rêverie.

Antonio

mardi 6 mars 2012

Le Parrain I

    Le Cinema Massimo nous propose ce mois-ci une rétrospective de Francis Ford Coppola. L'occasion de revoir Le Parrain I sorti en 1972. 

   Trois heures de bonheur. Avant même de voir les premières images ou de voir s'inscrire le titre du film, le nom du réalisateur ou n'importe quels mots susceptibles de nous fournir un indice, les premières notes qui résonnent encore et encore dans ma tête. 

  Trois bonnes raisons de revoir Le Parrain :

- La bande originale est simplement fabuleuse. On fredonne tout du long. Musique transcendante qui accompagne à merveille les scènes les plus fameuses et qui nous mettent d'emblée dans l'ambiance du film.
- Un casting redoutable : J'ai nommé Marlon Brando dans le rôle de Don Corleone et Al Pacino, tout jeune et déjà phénoménal. 
- Des scènes mythiques autour d'une mafia sans pitié, quelques fois un peu cliché mais le dosage reste parfait.

Ingrid